Pour toutes vos activités à SIMONE, pensez au forfait SUPER CHAMEAU !
une adhésion de 500€ / an par personne ou 600 € par famille qui vous donne accès à tout ou presque
Pour toutes vos activités à SIMONE, pensez au forfait SUPER CHAMEAU !
une adhésion de 500€ / an par personne ou 600 € par famille qui vous donne accès à tout ou presque
Pour toutes vos activités à SIMONE, pensez au forfait SUPER CHAMEAU !
une adhésion de 500€ / an par personne ou 600 € par famille qui vous donne accès à tout ou presque
Pour toutes vos activités à SIMONE, pensez au forfait SUPER CHAMEAU !
une adhésion de 500€ / an par personne ou 600 € par famille qui vous donne accès à tout ou presque
Avec:
Clémence Bucher,Annabelle
Brouard, Laurence de Sève,
Elsa Ballenghein, Sixtine Mony,
Ève Meslin, Estelle Bezault,
Camille Perrin- Springeau,
Valéry Plancke, Sarah Helly,
Timothée Gouraud Grégoire
Chaudron, Alice Jouan, Céline
Larrère et Françoise Jimenez
conception et direction
artistique :
Anne-Laure Lemaire
«Tisser des relations qui produisent des objets artistiques éphémères.
Tisser des objets artistiques éphémères qui produisent des relations.»
théâtre radiophonique, arts plastiques, clown, performance, musique, danse, théâtre....
Par une multiplicité d’événements artistiques éphémères et extrême- ment localisés, activer le désir de ce qui est là, tout proche, pour faire vibrer joyeusement et collectivement nos milieux de vies : à rebours d’un festival, la Belle Nuit n’entend pas faire venir du monde, concentrer des gens sur un site, mais bien plutôt rassembler des petits groupes de personnes dans pleins d’endroits, en cultivant dans le même temps l’envie d’y aller et l’envie d’en être.
La Belle Nuit est une constellation artistique éphémère qui rassemble- ra artistes et habitant.e.s pour proposer 9 performances originales et simultanées dans 9 villages de Haute-Marne, le même soir,
à la même heure.
Des équipes mixtes habitant.e.s/artistes seront constituées et tout le monde se rencontrera dix jours avant à Simone pour ensuite rejoindre chacun des neuf villages et construire les spectacles
à partir de réflexions partagées sur un thème proposé à chaque équipe par Anne-Laure Lemaire, qui assurera la direction artistique générale.
La Belle Nuit est l’aboutissement du Projet Innovant de Territoire porté par Simone, à l’initiative du Ministère de la Culture.
LES ARTISTES
Laurence de Sève
Elsa Ballenghien, Sixtine Mony & Ève Meslin
Clémence Bucher & Annabelle Brouard
Estelle Bezault
Camille Perrin & Valéry Plancke
Sarah Helly
Grégoire Chaudron & Alice Jouan,
Céline Larrère
Françoise Jimenez
LES VILLAGES
Montheries
Neuilly-sur-suize
Giey-sur-Aujon
Silvarouvres
Autreville-sur-la-renne
Bay-sur-Aube
Châteauvillain
Dancevoir
Coupray
LES THÈMES
De quel bois on se chauffe ?
Révolte animale
Zone critique
Les êtres de la métamorphose
À quoi tenez-vous ?
Féminin pluriel
L’eau sous les ponts
Comment devenir des ruines fertiles ?
Les spectacles
Chaque spectacle sera conçu spécialement pour l’occasion, et n’aura lieu qu’une fois. Les artistes et les habitant.e.s qui auront envie de se prendre au jeu, inventeront, écriront et répéteront le spectacle pendant les 10 jours qui précéderont la représentation, parfois un peu moins pour certain.e.s.
Chaque spectacle ou moment artistique sera inspiré d’un thème différent pour chacun ou presque, qui servira de point de départ à la création.
Les artistes auront la responsabilité de trouver des façons d’associer les non-professionnels à la création, en co-construisant avec elles et eux au maximum. Et si d’aventure aucun.e habitant.e ne souhaite partciper, qu’à cela ne tienne, le spectacle se fera quand même !
Les spectacles seront pensés pour durer entre 3/4 d’heure et 1h, et être accessible à un public familial, tout en portant un propos en résonnance avec notre époque et sa complexité.
Idéalement tout cela aura lieu en extérieur, dans un endroit vibrant et/ou intrigant du village, et la soirée se prolongera par un pot convivial offert par les mairies, lors duquel les échanges pourront se poursuivre et les liens continuer de se tisser...
LES VILLAGES
Bay-sur-Aube
Montheries
Giey-sur-Aujon
Silvarouvres
Coupray
Autreville-sur-la-renne
Neuilly-sur-suize
Châteauvillain
Dancevoir
Genèse
En 2020, l’invisible nous réunit sous la forme d’un virus qui a imposé sa loi, loi qui s’est traduite par des décisions politiques plus ou moins improbables. L’évolution du virus et de nos comportements était indéterminée, et pour une large partie d’entre nous, le cours de nos existence comme suspendu.
Il y a eu les gens qui ouvraient leurs fenêtres pour applaudir les soignants, ensemble à la même heure. Personne ne rencontrait personne, mais une forme d’être ensemble se manifestait. Il y avait aussi le contraire, les innombrables réunion zoom, où l’on se voyait sans être ensemble, face à face dans une apparence de réunion qui révélait en creux la distance et l’absence.
C’est alors que l’idée de la première édition de La Belle Nuit à germé, en plein confinement,
en se questionnant sur ce qu’être ensemble voulait dire, sur les possibilités de contourner le sentiment d’isolement, l’absence de mobilité et la nécessité de continuer à réinventer nos vies.
En août 2020, 18 personnes se sont rassemblées pendant 6 jours pour donner naissance
à 7 spectacles, le 16 août à 20h, dans 7 villages de la CC3F, réunissant un peu plus de 300 spectacteurices.
Le temps à passé depuis, et certaines choses demeurent, qui pré-existaient à la pandémie, et qui sont toujours, voire davantage, saillantes.
Il y a mille raisons, quand on vit à la campagne, au delà des freins culturels ou du désintérêt, de ne pas ressortir le soir pour aller voir un spectacle dans une ville voisine (le coût du carburant, le coût du spectacle, les innombrables trajets quotidiens, le manque de temps pour soi, la fatigue, etc.)
La Belle Nuit est une tentative pour cultiver dans le même temps l’envie d’y aller et l’envie d’en être. La capacité à prendre part. Et pour cela : tisser des relations qui produisent des objets artistiques éphémères / tisser des objets artistiques éphémères qui produisent des relations.
Les enjeux
La Belle Nuit est une affaire de diffraction, d’éparpillements, de multiplicité irréductible.
C’est un événement-manifeste, qui concentre dans son principe le coeur philosophique de Simone. Il est inséparable de notre préoccupation fondamentale : trouver des voies pour continuer d’habiter et vivre ensemble dans un monde qui se réchauffe inexorablement, précarisant l’ensemble du vivant dont nous sommes.
Les effets du changement climatique se font désormais sentir partout dans le monde, et plus vite que prévu. Nous devons par ailleurs faire face à des vacillements démocratiques et à des crises sociales majeures. Tout cela qui révèle la fragilité de notre organisation entre humains, et celui de l’écosystème global qui maintient nos conditions de vie possibles.
Comment parvenir à se détacher du récit paralysant sur la catastrophe à venir, et de celui inconscient du déni climatique, pour rester volontairement dans l’inextricable et le trouble, dans les zones de contact encore indéterminées ?
«Chacun de nous est fait de bien plus d’imprévisible que de probable»
– Jean-Claude Ameisen, la sculpture du vivant
Il s’agit de prêter attention aux histoires divergentes, aux expériences qui se frayent un chemin entre, autour, dans, malgré, avec, et qui font état d’alliances, d’alliages, mobilisant le vivant dans son ensemble, et pas seulement les humains - ce qui rappelons-le, est la condition de la vie. Se saisir de ce qui apparaît entre les grandes lignes, les infimes variations qui contredisent le récit global, pour construire d’autres récits, d’autres questions, d’autres désirs et sans doute d’autres réponses.
La ruralité est sans doute un contexte idéal pour oser des expériences artistiques de ce type ; nombre d’entre nous sont depuis des années mobilisés par des soucis de d’isolement, de précarité, de survie, mais aussi de résurgence.
Cela se traduit souvent par un sentiment d’être à la marge, oublié des politiques publiques ou méconnus par elles, un accès difficile à des emplois qualifiés et/ou stables, suffisamment rémunérateurs et aussi par le fait d’expérimenter un vivre ensemble qui s’appuie sur des réseaux de solidarité locales, et par celui de devoir composer avec les vivants autres qu’humains.
Deux visions antagonistes et caricaturales coexistent, entre celle de la campagne réactionnaire, climatosceptique, xénophobe et rétive à tout changement, individualiste, matérialiste et inculte d’une part et celles des néo-ruraux, écologistes, donneurs de leçon, télétravailleurs, décroissants et véganes d’autre part. Il s’agit précisément de sortir de ces deux réductions et pister les récits divergents qui ne configurent pas le monde de cette façon, afin de donner de la consistance à une réalité autre. Pas pour un hypothétique futur mais dans et avec l’épaisseur du présent.
Dans ce contexte, la grande question de la culture en milieu rural n’est pas tant, semble-t-il, de se demander comment amener une culture préexistante par perfusion des territoires, mais comment concilier proximité et création, et faire en sorte de maintenir une présence artistique vivante, active, agentive, créative dans tous les milieux de vie, dans la reconnaissance, le respect, le frottement et le questionnement des cultures et des pratiques locales.
C’est une affaire de biodiversité, de symbiose, d’hybridation ; notre corps s’est constitué en tant que tel et se maintienten vie par la coopération de nos propres cellules avec des bactéries et des virus qui nous sont a priori étrangers, mais sans qui nous ne serions pas nous ; une identité est par essence composite, mélangée, contradictoire, et cela vaut pour les êtres vivants comme pour les territoires.
La pureté n’existant pas, la ruralité non plus, et habiter quelque part, s’engager d’une manière ou d’une autre dans un territoire, c’est forcément s’impliquer dans un devenir-avec, plutôt que s’insérer dans un tissu immuable qui nous préexisterait puis nous absorberait.
Les partenaires
La Belle Nuit s’appuie sur l’écosystème culturel haut-marnais en tissant ou renforçant des partenariats, relais indispensables dans la solidité et la vitalité du dispositif.
Le Nouveau Relax et la Maison de Courcelles sont parties prenantes, ainsi que la Cie SoundTrack, la Cie Les Décisifs et les Ateliers du Milieu.
Les bénévoles et les compagnies associées à Simone seront également investies :
in viivo, Basses Fréquences et la compagnie Désorientées.
Les soutiens
La Belle Nuit s’inscrit dans le cadre du fonds d’innovation territoriale du Ministère de la Culture en partenariat avec la Région Grand E st et la communauté de communes des trois forêts.
> LE FONDS D’INNOVATION TERRITORIAL
En 2022, un nouveau fonds d’innovation territoriale a été créé par le Ministère de la Culture afin de renforcer la coopération entre l’Etat et les collectivités territoriales. Ce fonds est destiné à soutenir des projets innovants, introduits dans leurs territoires et engagés dans une dynamique de participation des habitants. Il permet d’accompagner des projets culturels locaux associant des acteurs hors champ culturel (santé, social, environnement, accessibilité…) et des collectivités territoriales.
Les initiatives locales soutenues ont pour ambition de permettre la création de nouveaux liens sur le territoire et d’offrir des espaces d’expressions à une vie culturelle dans sa diversité, comme au travers de tiers-lieux.
3 vagues ont permis d’identifier 15 projets dans le Grand Est.
Dans une volonté de développer son accompagnement aux projets en ruralité, la Région Grand Est apporte un soutien commun à la DRAC sur d’anciens ou nouveaux Projets Innovants de Territoire.
Organisation pratique
& calendrier
DU 10 AU 20 JUILLET : RÉSIDENCE DES ARTISTES DANS LES VILLAGES* > apprivoisement des lieux
> rencontre des habitant.e.s
> construction du projet de spectacle (écriture, recherche, tests...)
> répétitions in situ
20 JUILLET
> représentations à 20h simultanément dans tous les villages
> organisation d’un pot convivial dans chaque village à l’issue du spectacle
EN AMONT
> prise de contact avec les maires de chaque village
> repérages dans les villages
> transmission d’éléments de communication aux villages pour informer les habitant.e.s de l’évenement et de la possibilité d’y participer de A à Z
*Les artistes n’arriveront pas tous le 10, le calendrier de création s’adaptera à leur temps de présence.
À propos de transition écologique
Nos pratiques culturelles et artistiques doivent se transformer pour être moins lourdes en carbone et moins consommatrices d’énergies fossiles.
Il faut réduire les distances, les trajets, les couts de fabrication, ré-employer les matériaux, mutualiser, etc.
La Belle Nuit est une occasion mettre en oeuvre un événement d’envergure dont le format respecte néanmoins ces contraintes :
• Chaque spectacle ne fera déplacer qu’une voiture, celle de l’équipe artistique, dans la mesure ou les spectateurs sont déjà sur place
• Chaque production est low tech : pensée et crée in situ, avec un minimum
de décors, réalisés à base de matériaux récupérés et très peu d’achats,
des systèmes d’éclairage peu consommateurs.
• Dans la mesure du possible, des repas végétariens pour les équipes.
Les artistes
Silvarouvres
Théâtre
COMPAGNIE SOLILOQUE — Estelle Bezault
Estelle Bezault a failli s’appeler Estault Bezelle. Petite, elle a perdu les pédales en faisant du vélo. Elle ne les a jamais retrouvées. Depuis, elle chante au fond.
Dès son plus jeune âge, Estelle Bezault a besoin de s’exprimer et de s’évader. Alors elle dessine, lit, chante, écrit et se déguise (beaucoup). À 6 ans, elle apprend le piano, puis le saxophone – c’est d’ailleurs en se rendant à son cours de musique à vélo qu’elle perd les pédales – . Au collège, elle participe à des stages et ateliers théâtre qui l’enchantent. Elle décide donc de poursuivre l’aventure et passe un bac L options théâtre et musique (qui la sauvent du rattrapage et du lycée à vie). Elle entre ensuite aux conservatoires d’Orléans puis de Tours où elle poursuit une formation professionnelle. Son diplôme d’études théâtrales en poche en 2011, elle plonge la tête la première dans le grand bain de la vie. Elle se cogne d’abord (Aïe !). Puis elle crée la compagnie Soliloque – le chant du fond – en 2016 qui lui permet de mettre au jour ses « dérives artistiques ». Elle navigue alors entre deux, trois, voire quatre eaux ! Elle écrit, crée des spectacles, réalise des films, crée des concepts minutieux, collabore à la création d’œuvres musicales, adore rencontrer les gens, saisi dès que possible la poésie au vol. Installée dans un petit village au fin fond du Berry, elle dessine des chemins en semant des petits cailloux (pour ne pas se perdre en cours de route) entre sa petite maison et d’autres maisons de toutes tailles où elle présente son travail.
En Haute-Marne, Estelle est artiste associée au Théâtre Le Nouveau Relax de Chaumont depuis 2023.
BROUNÏAK - Compagnie indisciplinée — Camille Perrin & Valéry Plancke
Impertinente, la Cie BROUNÏAK ne se laisse pas enfermer dans les cases. Basée à Nancy (54) et créée en 2009 par l’artiste protéiforme Camille PERRIN, la compagnie construit des spectacles mêlant la musique, le théâtre, la poésie et l’art du clown, que ce soit pour la salle ou l’espace public. Si l’humour affleure dans toutes ses créations, elles s’accompagnent toujours d’une adresse sincère capable d’audaces artistiques propres à stimuler le spectateur. Nourrie à la fois par des formes expérimentales et traditionnelles, la compagnie a toujours cherché à gommer les barrières entre les cultures dites savantes et populaires, pour alimenter un amour tout à fait horizontal entre ses deux concepts.
BROUNÏAK développe aussi des projets de territoires, et bien que chaque spectacle soit une aventure qui peut l’amener vers de nouveaux horizons, la question de la rencontre avec le public reste toujours centrale.
Autreville-sur-la-renne
Clown
Giey-sur-Aujon
Théâtre radiophonique
CIE BASSES FRÉQUENCES — Clémence Bucher & Annabelle Brouard
La compagnie Basses fréquences, dont la direction artistique est assurée par Clémence Bucher, voit le jour à Strasbourg en avril 2023, au sein du Bureau d’accompagnement et de production Artenréel#1.
Elle a pour vocation de mettre en jeu des questions d’ordre social, par la production de spectacles et de projets artistiques sur les territoires avec différents publics. Elle mène une recherche formelle à la croisée du théâtre, de la création sonore et du champ radiophonique.
Un premier spectacle naît de ce désir d’entremêler le plateau radio et le plateau de théâtre intitulé Lignes de fuite, actuellement en cours de création. Ce spectacle est pensé avant tout pour pouvoir jouer dans des lieux non dédiés au spectacle vivant (salle des fêtes, prisons, lycées, appartements) pour privilégier des conditions possibles de rencontre avec les publics, et impulser des discussions liées à la thématique du spectacle.
Inspirée par des lectures telles que L’art en commun d’Estelle Zhong Mengual et par la notion de droits culturels, la participation des publics est un axe central de réflexion du travail de la compagnie. La mise à disposition des outils qu’offrent le vaste champs du sonore et plus particulièrement celui de l’outil radiophonique est le point de départ de notre pratique.
En effet, fabriquer une oeuvre à partir d’un dispositif radio, dans le cadre d’ateliers de pratique ou de projets de plus grande ampleur, ouvre la voie à des chemins de collaborations, à des relations entre artistes et personnes investies dans le projet qui sont parties intégrantes de l’oeuvre créée, et non une résultante.
CIE ATTENTION AU(X) CHIEN(S) — Françoise Jimenez
Avant son arrivée en Champagne Ardenne, il y a 36 ans, Françoise Jimenez s’est formée à l’Atelier du Théâtre de poche à Mulhouse auprès d’Isabelle Guerra et Jean-Yves Roan. Dès son arrivée en région Grand Est et à 20 ans, elle codirige durant 7 ans le Théâtre de Conflans, lieu de création en milieu rural.
Elle rejoint ensuite en tant qu’interprète des compagnies régionales. Ces nombreuses collaborations l’ont emmenée à plusieurs reprises sur le festival Off en Avignon à la Caserne des Pompiers ainsi qu’en tournées nationales et internationales lors de festivals à l’étranger.
En 2010, elle créé la Compagnie Attention Au(x) Chien(s) où elle mène un travail autour d’un personnage burlesque : Martine Blancbaye. Elle est l’auteur des pièces qu’elle interprète : Boris Vian expliqué aux gens, l’homosexualité expliquée aux gens, l’amour expliqué aux gens, la poésie expliquée aux gens, elles étaient infirmières, la famille expliquée aux gens, et Olympe de Gouges expliquée aux gens ou une petite histoire du féminisme et la méthode champenoise expliquée aux gens.
En parallèle elle mène des ateliers de pratique théâtrale en direction des scolaires et des adultes.
Coupray
Théâtre
CIE DU GRAIN DE SEL — Sarah Helly
Au moment de devenir « grande », j’ai fait des études à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble avant de suivre une école de théâtre à Madrid. Je ne savais pas quoi faire professionnellement, et j’ai ainsi pu interroger le monde en découvrant l’histoire, les langues, le droit, la sociologie, l’histoire des idées politiques, l’économie...
Un peu plus tard, j’ai rencontré le metteur en scène Pierre Vincent qui m’a offert mon premier rôle professionnel : Angélique dans le Malade Imaginaire, pour une tournée de 3 mois. Depuis j’ai rencontré d’autres compagnies, joué d’autres classiques, et je me suis intéressée au masque, puis à la marionnette qui m’ont ouvert de nouveaux champs. Depuis quelques années, avec la complicité d’Anne-Laure Lemaire, je bouscule ma place de comédienne et initie des projets. De notre travail commun est ainsi née «La Voisine, diseuse de poésie dans l’espace public», et «C’est (presque) toujours la même histoire», spectacle pour marionnettes et comédienne à partir de discours politiques de femmes du 20ème siècle.
TIMOTHÉE GOURAUD
Artisan de l’image. Graphiste passeur d’images. Designer graphique. Bricoleur de caractère. Illustrateur. Peintre du dimanche. Je travaille actuellement au sein de l’atelier Fabrication Maison, entre Paris et Chaumont (52) et collabore régulièrement avec Simone et le Nouveau Relax.
Bay-sur-Aube
Théâtre & Graphisme
CIE DÉSORIENTÉE — Sixtine Mony, Ève Meslin & Elsa Ballenghien
La compagnie Désor!entée est le projet de deux jeunes femmes, Elsa Ballenghien et Sixtine Mony, issues d’univers que l’on voudrait opposés : l’une a grandi à Paris, l’autre dans une ferme en Bourgogne. Leurs échanges au sujet de leurs visions du monde et de la différence de leurs vécus les ont menées à sortir des sentiers battus pour proposer un théâtre qui questionne l’altérité entre ville et campagne. Elles créent la compagnie Désor!entée en 2022 et décident de s’installer dans l’Aube, en milieu rural, dans un territoire en manque de représentations
artistiques plurielles dans le but de proposer un accès à la culture de qualité pour tous.tes.
Cet objectif s’est traduit concrètement par la création d’un premier spectacle, Au temps de la bergère juliette, qui raconte l’évolution de l’agriculture au XXè siècle.En mai 2022, la Compagnie Désor!entée rencontre l’équipe du camp d’entraînement artistique Simone pour jouer son spectacle dans le cadre de la journée “Paysannes ! Réalités, imaginaires et représentations”.
Un lien évident se tisse alors entre la toute jeune compagnie et ce lieu dans lequel la culture s’accorde avec la ruralité et la féminité. Cette rencontre se poursuit par des échanges et des propositions d’actions culturelles sur le territoire haut-marnais, et enfin la proposition d’une association entre la compagnie et Simone pour les deux prochaines années.
Neuilly-sur-Suize
Théâtre
Grégoire Chaudron
Grégoire Chaudron cultive depuis l’enfance une mythologie intime peuplée de monstres, morts vivants et créatures chimériques colorées.
Avec le temps, son travail plastique est devenu un carnaval grotesque et naïf recrachant sauvagement les références accumulées depuis des années, allant des cartoons de son enfance aux jeux vidéos en passant par le théâtre d’objets.
Cherchant aujourd’hui à partager plus généreusement cet univers avec le spectateur, il explore la frontière entre arts plastiques et arts vivants en occupant l’espace dans un travail d’installation immersive ou en activant ses pièces par le biais de la performance et de la vidéo.
L’enjeu est d’accompagner le public dans un voyage initiatique à la rencontre d’une interprétation personnelle d’archétypes monstrueux empruntés à l’imaginaire populaire.
Alice Jouan
Alice Jouan est une artiste plasticienne cherchant à mêler la pratique du chercheur.euse à celui.celle de l’artiste.
Dans ce sens, ses recherches plastiques et graphiques prennent la forme d’enquêtes. Ces enquêtes se nour- rissent d’interviews, de carnets remplis de croquis, de récoltes d’objets, de collages et photomontages. Ces investigations permettent de construire un univers sin- gulier et foisonnant dans lequel un récit se fabrique. Elle utilise une écriture intuitive, spontanée, vibrante pour mettre en scène l’histoire racontée.
Sa pratique se développe autour de la fabrication d’objets en matériaux de récupération. Elle utilise l’assemblage et le collage pour créer des théâtres miniatures animés. Ces micro-mondes se déploient comme des installations remplies de personnages et de décors, dans lesquels un récit se construit.
Châteauvillain
Arts plastiques & performance
CIE MORULA — Céline Larrère
Née à Vesoul (aisselle orientale de la France) 9 mois après l’élection de François Mitterrand, Céline Larrère est élevée au ballet de vache montbéliarde, ce qui lui vaut un bon nombre de tutus à paillettes et un baccalauréat scientifique. À la fin du XXe siècle, elle monte à la capitale pour y faire des études sauvages de danse, lettres, philosophie, ethnologie. Suite à un choc esthétique salvateur outre-Rhin, elle s’exile momentanément dans les Balkans, puis se spécialise dans la performance improvisée mouvement-voix qui bouge, fait du son et du mot, résolvant par là le dilemme corps-nez-lien de son parcours sans queue ni tête. En 2011, elle est consacrée «artiste chorégraphique» par Pôle Emploi. Elle vit désormais dans le ventricule du Jura et travaille un peu partout en France et en Europe, avec des personnes aux attributs divers et variés, développant un travail chorégraphique de recherche, de création et de pédagogie autour des notions d’attention, de sensation, de communication, d’imagina- tion et de plaisir.
Elle crée en solo et au fil de collaborations multiples telles que Average Bastards; Les Moric(h)ettes; Chorégraphie, BABY !; Cheval Chamane. Récemment, elle a développé un cycle de créations autour d’échanges entre pratiques agricoles et chorégraphiques.
Elle est ou a été interprète pour DD Dorvilliers ; Aine Stapleton ; Vidal Bini ; Mathieu Heyraud; Anatoli Vlassov; Marta Ladjanszki; Martha Rodezno ; Igor Koruga.
Elle a été invitée dans de nombreux festivals français et internationaux.
Dancevoir
Danse
Montheries
Musique
IN VIIVO — Laurence de Sève
Formée au répertoire classique et lyrique, Laurence a tout d’abord suivi la voie habituelle de tout artiste sortant des Conservatoires supérieurs. Une appétence forte pour la recherche, la compréhension ou l’intégration d’autres manières de procéder ou de vivre le rapport au son, à l’énergie, au Ki comme à son propre corps l’ont poussée à mener de nombreuses expériences artistiques dans des contextes très diversifiés.
Outre les scènes françaises et étrangères, (du Pin Galant à Mérignac au Bozar-Bruxelles, en passant par New York, Montréal, la Nouvelle Calédonie, la Turquie, la Croatie, le Brésil..), Laurence attache une impor- tance particulière à la transmission.
Il s’agit pour elle d’entrer en contact avec l’humain, enfant ou adulte, qu’il parle une langue différente de la sienne ou non, qu’il se déplace dans une salle réputée, ou qu’il ait besoin, au contraire, qu’on vienne à lui.
Anne-Laure Lemaire — direction artistique
Anne-Laure Lemaire conçoit des spectacles et des propositions scéniques qui s’appuient fortement sur le lien social et la collaboration avec des artistes de tous horizons.
Après des études en classes préparatoires littéraires, elle entre au Conservatoire de Dijon et ob- tient le premier prix à sa sortie en 2001. Elle fonde alors a Compagnie Nie Wiem, qui s’installe en Haute-Marne en 2008, et signe les mises en scène d’une dizaine de spectacle au sein de cette com- pagnie qui s’installe en 2015 à Châteauvillain, où elle fonde SIMONE-camp d’entrainement artistique, dans une ancienne usine désaffectée, qui deviendra un des premiers tiers-lieux artistiques labellisés de France.
Elle réalise également en parallèle depuis toujours des mises en scène pour d’autres compagnies, notamment pour l’opéra ou le théâtre musical (Compagnie Opéra en Appartement, Colorature, En- semble vocal Montéclair, compagnie L’Appel de la Sirène, compagnie des Z’oiseaux, la compagnie du Grain de Sel...)
Elle obtient en 2006 le Diplôme d’État d’enseignement du théâtre, et relie en permanence son tra- vail de création à la transmission.
Aujourd’hui Anne-Laure est directrice de Simone et co-dirige in viivo / performances, théâtre, écriture, rites et workshops / qu’elle a fondé en 2017 avec Laurence de Sève, et qui porte depuis lors ses projets artistiques.